Mütter brauchen Mutterschutz – Familien brauchen Elternzeit
Der Vorschlag einer Elternzeit auf Kosten des heutigen Mutterschafts- und
Vaterschaftsurlaubs ist ein Affront gegen alle Familien – und vor allem gegen die Mütter.
Eine Stellungnahme der Eidgenössischen Kommission dini Mueter (EKdM).
Die Kommission für soziale Sicherheit und Gesundheit des Nationalrates hat sich am 23. Mai
dafür ausgesprochen, eine Elternzeit einzuführen – nicht zusätzlich zu den bestehenden
Regelungen, sondern auf Kosten des heutigen Mutterschafts- und Vaterschaftsurlaubs.
Vorgesehen sind neu 16 Wochen Elternzeit anstelle von bisher 14 Wochen Mutterschafts- und
2 Wochen Vaterschaftsurlaub. Diese sollen flexibel zwischen den Eltern aufgeteilt werden
können.
Das heisst also schlicht und einfach: keine zusätzliche Zeit für die Familie und weniger
Schutz für Mütter.
Im internationalen Vergleich wirkt dieser Vorschlag schlicht lächerlich. Die Kommission will
uns ernsthaft 16 Wochen als familienpolitischen Fortschritt verkaufen – um angeblich «die
Gleichstellung der Geschlechter und die Vereinbarkeit von Beruf und Familie» zu fördern.
Dieser Vorschlag zeugt von einer politischen Haltung, die sich vor echten Investitionen in
gute Kinderbetreuung, echte Vereinbarkeit und echte Gleichstellung drückt. Er verschleiert
die Realität: dass Mutterschaft mehr ist als Elternschaft. Und dass Kinder und ihre
Betreuungspersonen Zeit brauchen. Zeit, die heute schon fehlt und nicht ausgebaut, sondern
nur umverteilt werden soll.
Wer Elternzeit ernst meint, muss über 16 Wochen hinausgehen. Muss Mütter schützen und
die Zeit für Kinder ausbauen. Und muss endlich aufhören, Gleichstellung auf dem Rücken
derer zu betreiben, die heute schon am meisten leisten – und am wenigsten bekommen.
❌ Keine Elternzeit auf Kosten der Mütter
Schwangerschaft und Geburt sind Schwerstarbeit. Müttern steht eine Phase der Erholung und
des Ankommens mit dem Kind zu – zum Stillen, zur Rückbildung, zum Mutterwerden. In der
Schweiz sind dafür seit 20 Jahren gerade mal 14 Wochen Mutterschaftsurlaub vorgesehen –
mit 80 % Lohnersatz. Das bedeutet: etwas über zwei Monatslöhne für eine Arbeit, die
existenziell ist.
Nicht-erwerbstätige Mütter, etwa Bäuerinnen, erhalten gar nichts. Nur 18 % der
erwerbstätigen Mütter kehren nach 14 Wochen an den Arbeitsplatz zurück – meist aus
finanzieller Not. Viele verlängern die Auszeit auf eigene Kosten, sofern sie es sich leisten
können. Die WHO empfiehlt sechs Monate Stillzeit – doch das Schweizer Gesetz hinkt weit
hinterher.
Elternzeit kann vieles aufteilen – Wickeln, Spielen, Haushalt. Nicht aber Schwangerschaft,
Geburt, Stillen. Mutterwerden ist nicht dasselbe wie Vaterwerden. Diese spezifisch
weibliche Arbeit muss endlich anerkannt werden: mit Zeit, Schutz und einem Einkommen,
das den Namen verdient.
🫄Mutterschutz vor der Geburt
Die Schweiz kennt keinen gesetzlich garantierten Mutterschutz während der Schwangerschaft
– ein unhaltbarer Zustand. Wer in dieser sensiblen Phase der körperlichen Belastung weniger
arbeiten muss, ist auf eine Krankschreibung angewiesen. Es braucht Mutterschutz vor der
Geburt, um einer besonderen Lebenssituation, die Zeit, Rücksicht und Schutz erfordert,
gerecht zu werden.
⌛ Die Einführung einer bezahlten, flexiblen Elternzeit von mindestens
einem Jahr zusätzlich zu den bestehenden Regelungen. Ein Modell, dass
auch andere Familienmodelle und Bedürfnisse einbeziehen kann, wie
Mehrelternfamilien, Alleinerziehende, Adoptiveltern, etc.
Wir unterstützen die Einführung einer Elternzeit in der Schweiz. Mit der Geburt eines Kindes
verändern sich Zeitbedarf und die Einkommenssituation einer Familie grundlegend. Kinder
bedeuten viel Arbeit. Den Preis für fehlende zeitliche und finanzielle Ressourcen bezahlen
heute die Mütter. Das muss sich ändern, mit der Einführung einer echten und vor allem:
zusätzlichen Elternzeit.
Bern, 23. Mai 2025 – Eidg. Kommission dini Mueter
Weiterlesen:
Kommentar im «Tages-Anzeiger» zu 20 Jahren Mutterschaftsversicherung:
«Die Mütter benötigen mehr als nur 14 Wochen»
Stellungnahme: Die Schweiz braucht eine faire Elternzeit
Medienmitteilung des Bundesrates vom 19.2.25
Bericht des Bundesrates vom 23.6.2
Replik auf die Kolumne von Andrea Sprecher zur paritätischen Elternzeit.
Stellungnahme Kündigungsschutz und Beschäftigungsgrad, 26.6.2020
Stellungnahme EKdM zur Elternzeit
Prise de position EKdM conge parental
Blick: «14 Wochen Mutterschutz reichen nicht», 20.3.2020
Les mamans ont besoin d’un congé maternité – les familles ont besoin d’un congé parental
La proposition d’instaurer un congé parental au détriment des congés de maternité et de paternité actuels est un affront à toutes les familles, et en particulier aux mamans. Déclaration de la Commission fédérale des mères (EKdM).
Le 23 mai, la Commission de la sécurité sociale et de la santé du Conseil national a voté en faveur de l’introduction d’un congé parental – non pas en complément de la réglementation existante, mais au détriment des congés de maternité et de paternité actuels. La proposition propose 16 semaines de congé parental au lieu des 14 semaines de congé de maternité et des 2 semaines de congé de paternité précédentes. Ces périodes de congé devraient être réparties de manière flexible entre les parents.
Cela signifie simplement : pas de temps supplémentaire pour la famille et moins de protection pour les mamans.
En comparaison internationale, cette proposition paraît tout simplement ridicule. La commission veut sérieusement nous vendre 16 semaines comme une avancée en matière de politique familiale, soi-disant pour promouvoir « l’égalité des sexes et la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale ».
Cette proposition reflète une position politique qui s’éloigne d’un réel investissement dans des services de garde d’enfants de qualité, un véritable équilibre entre vie professionnelle et vie privée et une véritable égalité. Elle occulte la réalité : la maternité est bien plus que la simple parentalité. Les enfants et les personnes qui s’en occupent ont besoin de temps. Un temps qui fait déjà défaut aujourd’hui et qui ne doit pas être prolongé, mais simplement redistribué.
Ceux qui prennent au sérieux le congé parental doivent aller au-delà de 16 semaines. Ils doivent protéger les mères et accroître le temps qu’elles passent avec leurs enfants. Cette recherche de parité se fait au détriment de celles qui font le plus d’efforts et qui reçoivent le moins de reconnaissance.
❌ Pas de congé parental au détriment des mères
La grossesse et l’accouchement sont des épreuves difficiles. Les mamans ont droit à une période de convalescence et d’adaptation à leur enfant – pour l’allaitement, la convalescence et la maternité. En Suisse, depuis 20 ans, seuls 14 semaines de congé maternité sont prévues à cet effet, avec un salaire de remplacement de 80 %. Cela représente un peu plus de deux mois de salaire pour un travail qui est essentiel.
Les mères qui ne travaillent pas à l’extérieur, comme les agricultrices, ne reçoivent rien du tout. Seulement 18 % des mères qui travaillent reprennent le travail après 14 semaines, principalement en raison de difficultés financières. Nombre d’entre elles prolongent leur congé à leurs frais si elles en ont les moyens. L’OMS recommande six mois d’allaitement, mais la législation suisse est loin d’être à la hauteur.
Le congé parental permet de répartir de nombreuses tâches : changer les couches, jouer, faire le ménage. Mais pas la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Devenir mère n’est pas la même chose que devenir père. Ce travail spécifiquement féminin doit enfin être reconnu : avec du temps, une protection et un revenu digne de ce nom.
🫄 Protection de la maternité avant la naissance
La Suisse ne dispose pas d’une protection légale de la maternité pendant la grossesse – une situation intenable. Celles qui doivent travailler moins pendant cette période délicate de stress physique sont dépendantes d’un congé maladie. La protection des futures mamans avant la naissance est nécessaire pour tenir compte d’une situation de vie particulière qui exige du temps, de la considération et une protection.
⌛ L’introduction d’un congé parental rémunéré et flexible d’au moins un an, en complément de la réglementation existante. Un modèle qui s’adapte également à d’autres modèles et besoins familiaux, tels que les familles multiparentales, les parents isolés, les parents adoptifs, etc.
Nous soutenons l’introduction du congé parental en Suisse. La naissance d’un enfant modifie fondamentalement les besoins en temps et les revenus d’une famille. Avoir des enfants représente beaucoup de travail. Aujourd’hui, les mères paient le prix d’un manque de temps et de ressources financières. Cela doit changer avec l’introduction d’un véritable congé parental, et surtout d’un congé supplémentaire.
Berne, le 23 mai 2025 – Commission fédérale des mères
Lire la suite :
Commentaire du « Tages-Anzeiger » sur 20 ans d’assurance maternité :
«Die Mütter benötigen mehr als nur 14 Wochen»
Prise de position EKdM conge parental
Medienmitteilung des Bundesrates vom 19.2.25
Bericht des Bundesrates vom 23.6.2
Replik auf die Kolumne von Andrea Sprecher zur paritätischen Elternzeit.
Stellungnahme Kündigungsschutz und Beschäftigungsgrad, 26.6.2020
Stellungnahme EKdM zur Elternzeit
Blick: «14 Wochen Mutterschutz reichen nicht», 20.3.2020